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Rayon de lune
1 novembre 2008

Poème sans titre (et peu satisfaisant de surcroît)

Il marchait par grand vent sous un ciel sans nuage,
Chaque instant diminuait un peu plus son courage.
Dans son grand manteau blanc, Pierrot cabriolait
Pour oublier son cœur qu'une flamme transperçait.

L'ombre qui s'attachait à ses pas disparut.
En ce jour de soleil, son sourire s'était tu.
Au coin de l'œil une larme aussitôt effacée
Par Phoebus triomphant l'empêchait de pleurer.

Il rechercha longtemps la silhouette obsédante,
Etrange et familière, qui d’habitude le hante.
Mais nulle part ne trouvant cette partie de lui-même,
Il s'en fut égaré, triste clown bohème.

Son âme tressaillit au détour d'un bosquet :
Dans l'onde frissonnante, un reflet imparfait,
Pâle simulacre lui rappelant son ombre,
Ne fit qu'alimenter encore ses pensées sombres.

Puis la nuit le laissa, pantelant, essoufflé,
Et il ferma les yeux sur sa triste journée.
Quand la lune éleva au ciel sa face blême,
Dans les yeux de Pierrot naquit un doux poème.

Il entrevit les rives riantes de l'autre monde.
Les pensées enivrantes d'une âme vagabonde
Envahirent son esprit et le mirent en joie :
Il n'avait depuis longtemps ressenti un tel émoi.

C'est toi que je cherchais, déesse Eternité
J'ai cru qu'un fragment d'âme à jamais me manquait
Mais j'ai vu ton visage dans la nuit étoilée
Et j'ai compris alors qu'en mon coeur tu brillais.

Touti, le 1.11.2008

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