Premiers pas sur la lune
Quand Faust réclame un poème à illustrer, ça donne le résultat qui suit (je laisse à votre oeil le soin de savourer^^ et pour plus de dessins du Monsieur, c'est par ici : http://faustnamida.blogspot.com/ ) :
Dans l’ombre scintillante de l’asphalte bleuté
Brillent ses pupilles aux reflets azurés,
Ses larmes sont furtives, son cœur est à l’envers,
Il vient à l’instant de rencontrer la chimère.
Douce comme une caresse sur l’étoffe soyeuse,
Ribambelle de sourires aux couleurs mielleuses,
Tel un pantin vaincu par l’indomptable charme
Il succombe à ce sortilège qui le désarme.
Elle, muse effrénée, ne ralentit sa course
Que lorsqu’au firmament elle atteint la Grande Ourse.
Sous l’auguste lueur de la lune rieuse,
De cache-cache grisants en poursuites rêveuses,
Pierrot le cœur en fête et l’âme en poésie
Oublie que tous les jours, il peint la vie en gris.
Insouciantes secondes d’un bonheur éphémère
L’esprit s’empare du monde effleurant la chimère.
Touti, le 20/06/2007